Une prouesse technique compliquée à mettre en place
Les équipes de production, de recherche et développement ainsi que des achats ont travaillé sans relâche depuis l’annonce du confinement pour mettre en place la fabrication de ces solutions hydroalcooliques et surmonter les contraintes. Il a fallu régler les machines qui n’étaient pas adaptées à une production de ce type, respecter strictement les normes d’étiquetages et les consignes sanitaires exigeantes imposées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) mais aussi négocier et acheminer rapidement les matières premières. Nous disposions déjà d’alcool isopropylique, utilisé pour la conception de nos parfums de maison mais il nous manquait d’autres principes actifs entrant dans la composition standard des solutions hydroalcooliques.
Maison Berger Paris a en effet décidé de suivre la formule recommandée par l’OMS dont l’efficacité est reconnue et qui a été autorisée dans le cadre de l’arrêté du 13 mars 2020 (celui-ci précise aussi l’autorisation dérogatoire à la mise sur le marché des solutions hydroalcooliques). Pour la concevoir, nous avons dû utiliser des matières premières respectant la qualité pharmacopée, adapter notre outil industriel et mettre en place des procédures de nettoyage spécifiques pour le matériel utilisé afin de conserver les qualités bactériologiques de l’eau purifiée. Nous avons aussi adopté des mesures de protection du personnel tant au niveau de la manipulation de matières dangereuses qu’au niveau de la prévention contre le CoVid-19 : port du gant et des masques, distanciation sociale, désinfection des postes de travail…
L’usine qui a fermé ses portes pendant une petite semaine pour procéder à cette mise en place les a réouvertes pour produire à plein régime des solutions hydroalcooliques et ce jusqu’au 24 avril minimum. Deux équipes de huit personnes se relaient désormais de 5h à 21h pour atteindre la capacité de production de près d’1 million de flacons en un mois, soit environ 600 000 flacons de 500ml et 400 000 flacons de 250ml.